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HELL MILITIA (FRA) - Antoine, Seb et Zak (Sept-2016)


Groupe originaire de Paris et fondé en 2001. HELL MILITIA distille depuis quinze ans un Black Metal toxique, cru, amer et sans concession. Le gang a publié trois albums. Trois albums, en quinze ans, c'est peu, mais comme vous pourrez le constater dans notre interview, la milice de l'enfer privilégie la qualité à la quantité et n'est pas du genre à sortir un disque sans avoir mûrement ciselé le projet. Le dernier en date, Jacob's Ladder est sorti en 2012. Le line-up a été remanié en 2013 suite au départ de son frontman historique et au décès de sa bassiste. Avec cette nouvelle configuration, emmenée par le chanteur hollandais RSDX, le quintet a brûlé les planches de la Blackwater stage en ouverture de la deuxième journée du Fall Of Summer 2016. Metal-Impact est allé à la rencontre d'un des groupes fondateurs du Black Metal français, droit dans ses bottes, sans concession, sur scène comme en interview.

Line-up
: RSDX (chant), Antoine (guitare), Zak (guitare), Seb (basse), Dave (batterie)

Discographie : Canonisation Of The Foul Spirit (2005), Last Station On The Road To Death (2010), Jacob's Ladder (2012)



Metal-Impact. Bonjour HELL MILITIA, que pensez-vous du Fall Of Summer édition 2016 ?
Antoine. On est venu aux précédentes éditions. Moi l'année dernière j'ai joué avec un autre groupe, Zak a joué chaque année. On est un peu des habitués.
MI. Comment classez-vous le Fall of Summer par rapport à d'autres fest de Metal ?
Antoine. C'est le bon format. Ce n'est pas trop gros, l'affiche est assez pointue.
Seb. Y'en a pour un peu tous les goûts mais ça reste underground, un peu oldschool. Au final on est plus tout jeune, c'est un peu là-dedans qu'on a trempé.

MI. C'est quoi pour vous l'underground ?
Antoine. Oh là.
Seb. Ah merde ! [Rires collectifs]. Il y a une partie de non compromission. Un truc où t'es pas très achetable, t'en as un peu rien à foutre du…
Antoine. Et puis c'est beaucoup des groupes qui font ça uniquement par passion. Ils n'ont pas d'impératif de sortie d'album. Et puis évidemment c'est lié aux volumes de vente...
Seb. On ne sait pas ce qui se passera. Si ça marche, tant mieux, si ça marche pas tant pis et ça ne change pas vraiment les choses. C'est un peu la ligne de conduite.
MI. C'est un choix ?
Seb. Je ne crois pas que ça soit un choix conscient.
Antoine. C'est là-dedans qu'on se retrouve en tout cas.
MI. Vous avez ouvert pour la deuxième journée, est-ce que c'est plus difficile de faire passer votre climat sur un festival à midi que dans un club en soirée ?
Seb. C'est certainement plus difficile, vu qu'on n'a pas pu faire la vidéo qu'on utilise habituellement pour poser l'ambiance en ouverture de set. Les conditions n'étaient pas réunies pour le faire. C'est toujours plus difficile d'ouvrir, surtout sur un fest mais en soi on est plutôt content de comment ça s'est passé. Il y avait du monde, le son était correct et on n'a pas à se plaindre. Ce n'est pas si difficile que ça en fait. Le plus difficile c'est de se lever [rires].
MI. Et comment voyez-vous que le public est dedans ?
Seb. Déjà, si les gens restent, c'est pas mal. Ensuite, quand t'en as deux ou trois qui commencent à gueuler et à bouger un petit peu, on se dit que...
Antoine. Et en fait on ne le sait pas forcément.
Seb. Dans l'ensemble, si tu ne joues pas devant un public qui s'enfuit, c'est que à priori.
Antoine. En jouant en festival à midi devant des gens qui sont dans le sable, c'est pas simple de savoir.
Seb. Ce n'est pas simple, mais on n'est pas mécontents. On n'a pas eu l'impression que c'était parti en sucette.
MI. La configuration de la scène Blackwater avec ce pit en sable et la colline sur laquelle le public s'assied, ça passe comment depuis la scène ?
Seb. C'est bizarre parce qu'on a l'impression de voir une sorte de foule. Il y avait pas mal de gens sur la colline, un peu dispersés mais t'as une impression que le public va loin.
Antoine. En tant que spectateur, c'est génial. Cet endroit est fabuleux. On peut s'installer où on veut.
Seb. En tant que groupe, je n'ai pas l'impression qu'on voie vraiment ce qui se passe quand on joue. Je fais abstraction de ce qui se passe devant moi. On joue pour le public mais on joue aussi pour nous et on est concentrés sur ce qu'on fait. Faire des petits clins d'oeil aux gens dans la fosse, je ne crois pas que ça soit vraiment ce qu'ils attendent.

MI. Votre dernier disque date de 2012. Quand peut-on espérer en entendre la suite ?
Antoine. On est en cours d'écriture. Cela prend du temps car plusieurs choses ont changé dans le processus d'écriture.
Seb. Le line-up a aussi bougé et on a besoin d'un temps d'adaptation.
Antoine. Et on n'a pas d'impératifs. On n'est pas pressés de sortir quelque chose. On le sortira quand on jugera que c'est le bon moment.
MI. Quand vous écrivez de la musique, vous la testez en concert ?
Antoine. Non, on fait d'abord l'album et ensuite ça sort.
MI. Le fait d'avoir un chanteur qui ne parle pas votre langue, est-ce que ça rend la communication plus complexe ?
Antoine. On parle anglais, ça ne pose pas de problème.
Seb. On se connait depuis des années, c'est devenu le nouveau chanteur car c'est un proche du groupe. On fonctionne un petit peu en mode, j'aime pas trop le terme parce qu'il est bizarre, mais famille. On ne passera pas une annonce pour remplacer un membre du groupe. Ce n'est pas comme ça que ça marche.

MI. Votre groupe existe depuis 15 ans, c'est quoi votre recette pour durer ?
Seb. Il y a un peu de ce dont on a parlé avant. Il y a un côté pas de prise de tête.
Antoine. Si, il y en a, mais de toute façon c'est quelque chose qu'on a en nous. C'est pas comme si l'un d'entre nous décidait soudain de ne plus en faire. C'est ce qu'on est depuis déjà tellement longtemps.
Seb. On n'est plus des gamins, c'est un peu foutu. Quand t'es môme et que tes parents se disent "ça passera", en fait ça ne passe pas, c'est assez naturel.
Antoine. Cela n'a pas empêché des choses de changer. On a eu des modifications dans le line-up, plein de trucs qui se sont passés dans le groupe.
Seb. Mais ça reste naturel. On ne se force pas à faire les choses en fait.
Antoine. Et les années sont passés sans qu'on s'en rende compte. On n'a jamais décidé de faire un truc pour durer.
Seb. Quand on dit que le dernier album date d'il y a quatre ans, on réalise en le disant, mais ça passe vite.

MI. Comment est-ce que votre public a évolué de votre création à aujourd'hui, est-ce que vous sentez des changements dans le public Black Metal ?
Antoine. Pas tant que ça en fait.
Seb. Pas que Black Metal, moi je trouve qu'il y a des changements. Je suis un fervent convaincu que les hipster et tout ça, je ne supporte pas.
Antoine. C'est des effets de mode, il y en avait déjà à l'époque.
Seb. Ces effets de mode m'énervent, il y en avait déjà à l'époque, on les voit peut-être d'un oeil différent parce qu'on a plus de recul maintenant.
Antoine. Par contre il y a un public qui s'est peu renouvelé.
Seb. Oui, il y a une sorte de noyau dur. Où que tu ailles en Europe, tu vas avoir toujours les mêmes personnes qui sont toujours là et il y a une sorte de truc qui gravite autour qui n'arrête pas de changer. Des fois c'est intéressant, d'autres ça l'est beaucoup moins. Je trouve qu'en ce moment ce n'est pas très intéressant, mais c'est mon avis de vieux con ! [Rires]


MI. Un public un peu réac ?
Seb. Non, pas réac. A la rigueur, je préfère le public conservateur au public ultra ouvert à n'importe quel genre de conneries. Il y a des trucs, tu te dis faut arrêter, ce n'est pas que ça va trop loin, c'est juste absurde. Après moi j'écoute que des vieux trucs, dont je suis peut-être mal placé, mais j'ai du mal à trouver des nouveaux trucs hyper intéressants et d'une manière générale je reste un peu campé sur mes acquis.

MI. Par rapport aux années 80 et 90 qui ont connu l'émergence de plusieurs courants fondateurs, les décennies 2000 font un peu parent pauvre ?
Seb. Il y a un côté roue libre.
Antoine. finalement les choses ont évolué aussi.
Seb. On a l'impression qu'un groupe trouve une recette, tout le monde s'engouffre dedans, ça tourne pendant deux, trois, quatre ans et après tout le monde passe à autre chose : l'effet recette me gêne un petit peu.

MI. Vous êtes plutôt resté sur une ligne de conduite homogène ?
Antoine. Pas tant que ça puisque le troisième album est très différent des deux premiers.
Seb. Il y a une forme d'évolution mais c'est peut-être difficile à expliquer. Je ne crois pas qu'on cherche ce qui marche ailleurs. On fait ce qu'on sent, ça plait ou ça plait pas...

MI. En 2013, vous avez eu un gros mouvement dans le line-up...
Seb. Le bassiste s'est suicidé.
Antoine. Et notre chanteur est parti après l'enregistrement de l'album, il voulait faire ça et ensuite prendre du recul. C'est resté un pote.
Seb. Il n'y a pas de tensions mais son truc ce n'est pas vraiment le live, même si c'était un monstre en live, ça le faisait chier.

MI. Qu'est-ce qui vous donne l'énergie de continuer ?
Antoine. On a toujours eu beaucoup de gens proches capable de remplacer quelqu'un qui n'était pas disponible pour un concert donc on savait exactement qui solliciter pour remplacer les membres qui partent. Cela s'est fait de façon évidente.
Seb. Encore une fois, tout se fait très naturellement. Antoine : Seb par exemple s'occupait de la projection vidéo depuis le début. Quand Marianne est partie, c'était évident...
Zak. moi je suis bassiste à la base, voilà, je ne me suis pas posé la question. Les choses se font parce qu'elles doivent se faire. Ce n'est pas de la fatalité, c'est juste que ça doit se faire.


Ajouté :  Samedi 15 Octobre 2016
Intervieweur :  Rivax
Lien en relation:  Hell Militia Website
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