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MINUSHUMAN (FRA) - Bloodthrone (2011)






Label : Season Of Mist
Sortie du Scud : 19 août 2011
Pays : France
Genre : Death / Thrash Metal Mélodique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 49 Mins





En 2008, les Bergeracois de MINUSHUMAN avaient sorti leur premier album, et rapidement conquis une bonne frange du public au travers de leur Thrash Metal torturé et atmosphérique. Des retours, donc, très positifs de leur musique, mais également de leurs prestations scéniques, tout simplement explosives. Leur fanbase s’est foncièrement agrandie et attend, désormais, impatiemment l’arrivée de Bloodthrone, renfermant de nouvelles compos destructrices.

De nouveau avec Mobo au mixage et mastering, entre les murs du Conkrete Studio, le groupe profite d’une excellente production. En trois ans, l’on peut même constater une nette amélioration alors que celle de Watch The World Die était déjà époustouflante. Dans la continuité de ce précédent disque, le nouvel effort aborde l’idée de l’Homme régnant sur le monde sans partage, le défigurant et le pillant de ses richesses, ne laissant que désolation et terres abandonnées derrière lui. Toutefois, les thèmes sont cette fois transmis au travers de compositions légèrement réduites, et affichant un aspect plus direct et entraînant.

On le remarque rapidement à la teneur des vocaux. Moins acerbes et rocailleux, ils se rapprochent davantage des classiques du genre mais n’en demeurent pas moins efficaces. La preuve en est avec le refrain ultime de « The Day We Died », où Cedric fait intervenir une tonalité plus mélodique et des layers, combinés à un excellent riff. Son chant hurlé conserve un rendu assez clair et tiraillé, tout en se montrant accrocheur dans son phrasé. Et sous l’impulsion de la batterie qui place ses accélérations, le jeune homme ressert son growl extrêmement prenant, qui lui permet de s’exprimer avec vigueur, gravant ainsi les paroles dans nos têtes. Dans l’ensemble, les vocaux sont moins diversifiés qu’auparavant, mais gagnent indéniablement en maîtrise. Puissants et affirmés, ils complètent convenablement l’instrumentation d’envolées de bon aloi, aidés des riffs mordants qui soutiennent cette hégémonie vocale. Cependant, bien que revendiquant une présence colossale, la prestation de Cedric s’avère assez passive, dans le sens où elle est posée, et complète solidement les lignes des autres membres, mais sans leur donner le pas à suivre. Ainsi sa prestance incroyablement dense et profonde sur « Another All » est pleinement intensifiée par la déferlante de percussions. A l’identique, les refrains se font mémorables grâce aux riffs de soutien, ou d’une batterie bien placée, à l’exemple des vocaux scandés de « Godspeed ».

Au niveau des guitares, l’on constate la même atténuation que pour le chant, du fait qu’elles semblent plus diluées et revendiquer une optique atmosphérique, en place et lieu de jeux rêches et déchiqueteurs. Si l’on perçoit toujours quelques riffs ronflants, constants en arrière du mix, ce sont principalement leurs homonymes mélodiques qui relancent les titres, accompagnés d’une rythmique infaillible. Les jeux de Lionel et Thomas sont modernes et accrocheurs (« The Architect »). De par cet éclaircissement sonore, les compositions sont moins lourdes mais plus marquantes. Accords légers, un tantinet ambiants, et leads désolés, couplés à un tempo medium, confèrent cette harmonie atmosphérique au disque (« Forgotten Fields », « Bloodthrone »). Les titres se veulent, alors, parfois mélancoliques, et quelques solos, aux tournures Prog, s’invitent dans leur évolution. En dépit de certaines durées, le groupe continue de structurer ses plages de manière à ce que l’ennui ne gêne jamais la volupté de l’instrumentation. D’ailleurs, « Kill Me », exempt de la présence de Cedric, se construit consciencieusement, entre guitares planantes et rythmique syncopée hypnotique. Ce titre instrumental n’égalise, toutefois, pas celui du premier album.

La rythmique est d’ailleurs moins agressive et se focalise désormais sur des cadences énergiques tissées en compagnie de leads entêtants. L’on remarque, aussi, une exécution des schémas musicaux, par moments, semblable sur différents titres. Quoiqu’il en soit, les morceaux restent plutôt musclés et énergiques. Et si, de prime abord, sur un titre comme « The Size Of An Ocean », la structure peur paraître répétitive, la tension qu’elle insuffle tient clairement l’auditeur en haleine. Les pistes oscillent sur des tempos imprévisibles, entre formule pesante et chant caverneux, et riffs scandinaves cycliques. Mais les plages directes ne sont pas pour autant expédiées bêtement, tel que le montre « Three Mile Island » et son pont aux touches Gojiriennes. Mickael impose une basse groovy, toujours plus dominante, et appuyant fortement les heurts des percussions. Sa participation est exquise et recherchée (« Evolve »), vrombissant toujours plus dans le champ auditif. Quant à Gaspard, la production lui offre un meilleur rendu, qui gagne en relief. Néanmoins, le mix le met un peu trop en avant, ce qui peine à l’intégrer au même niveau que les autres instruments. Pourtant, son jeu est millimétré et quelques blast beats sont toujours de la partie pour asseoir les atmosphères écrasantes.

MINUSHUMAN est bien décidé à rallier les derniers sceptiques à sa cause, en délivrant un nouvel opus dévastateur, empli de compositions intelligentes et implacables. Avec Bloodthrone, il s’érige incontestablement comme un des groupes incontournables de la scène française.



Ajouté :  Mercredi 12 Octobre 2011
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
Lien en relation:  Minushuman Website
Hits: 9120
  
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