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JOEL HOEKSTRA'S 13 (usa) - Dying To Live (2015)






Label : Frontiers Records
Sortie du Scud : 16 octobre 2015
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Rock
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 52 Mins





Avec les nouvelles techniques de studio, une espèce particulière de musiciens a progressivement perdu son statut, ceux que l'on nommait avec un peu de condescendance les "requins", remplacés par des machines, des subterfuges... Mais ils existent toujours, et hantent de leur présence divers projets, y apportant leur patte personnelle et leur talent... Prenez par exemple Joel Hoekstra. La liste de ses collaborations n'atteint bien sur pas celle de Steve Lukather par exemple, mais son CV est long comme le manche d'une Jazz Bass. Quelques illustres featuring, comme ça pour le plaisir. Eric Martin, Jimi Jamison, Nuno Bettencourt, Don Barnes, Kip Winger, Tom Kiefer, et surtout, trois hauts faits, NIGHT RANGER, TRANS SIBERIAN ORCHESTRA, et depuis peu, WHITESNAKE, sous les ordres de David "slide it in" Coverdale. Connu pour son intransigeance, le maître à consenti à laisser ses musiciens voler de leurs propres ailes, mais peut être n'avait il pas vraiment le choix, puisque le premier album du projet perso de Joel était déjà calé avant son arrivée au sein du serpent blanc.

Jole Hoekstra, outre le fait qu'il soit un musicien précieux et de qualité, a des buts dans la vie. Ils se résument en un seul mot, jouer. L'homme a déjà sorti trois disques instrumentaux sous son propre nom, mais il lui fallait plus. Il lui fallait un vrai groupe, flanqué de son nom, enregistré avec les meilleurs, des gens aptes à le comprendre et satisfaire ses exigences. C'est chose faite aujourd'hui, via les infatigables défenseurs d'une certaine éthique Hard Rock, Frontiers Records.

Le line-up figurant sur ce premier effort est un vrai who's who du requin de studio en question, de ceux que l'on retrouve au générique d'albums prestigieux, toujours prompts à donner un coup de main. Mais là, pour le coup, l'homme ayant des relations et un carnet d'adresse bien fourni, ça donne un peu le tournis. Jugez du peu, outre Joel à la guitare bien sur, on retrouve dans les sillons de Dying To Live les silhouettes connues de Jeff Scott Soto (JOURNEY, Malmsteen, et des centaines d'autres) et Russell Allen (ADRENALINE MOB, SYMPHONY X) aux postes de vocalistes, Vinny Appice (trop de références pour les noter, mais citons bien sur DIO et le SAB') au kit, et Tony Franklin (THE FIRM, BLUE MURDER, entre autres) à la basse. Voilà pour l'ossature de base, mais la liste des guests notables venus faire un petit coucou n'est pas piquée des vers non plus... Derek "Dream Theater" Sherinian, Chloe Lowery, Dave Eggar (COLDPLAY, Amy Lee) au violoncelle...
Votre vertige est passé ? Tant mieux, parlons musique, puisque tout ce beau monde s'est réuni pour en produire une de qualité.
Et là, Ô surprise, c'est exactement ce qui s'est produit... Mais les mecs connaissent leur boulot, si tant est qu'ils restent au service de bonnes compositions à la base. Et de ce côté là, sans jouer les Indiana Jones de la création, Joel a assuré tout en restant très classique dans son approche. Alors oui, en écoutant Dying To Live, les influences ne vous échapperont pas, qu'elles se situent dans le jeu des musiciens où plus simplement dans l'orientation des morceaux.

Joel décrit son premier album solo/collectif comme une "description des combats quotidiens, des chutes éventuelles, et de la possibilité de franchir les obstacles pour finalement obtenir ce que l'on cherche" et son parcours personnel donne encore plus de poids à cette explication, lui qui traîne sa guitare aux côtés des plus grands depuis tant d'années.

L'homme sait ce qu'il veut, qui est d'ailleurs ce qu'il a toujours voulu. Jouer un Hard Rock mélodique de grande qualité, interprété par des musiciens d'exception, amoureux d'un style auquel ils ont consacré leur vie et leur carrière.
Alors pas de surprise, si Joel a joué avec NIGHT RANGER et maintenant avec WHITESNAKE, le hasard n'a rien à y voir. C'est un amoureux des belles mélodies portées par une puissance de feu typiquement Hard Rock, et ne vous faites aucun souci, la mièvrerie n'a pas droit de cité.

Les noms de ces deux groupes ne font d'ailleurs pas tâche au milieu des multiples influences revendiquées, et Dying To Live étale sur plus de cinquante minute un savoir faire impressionnant de maîtrise et de précision. On pense à une multitude de groupes, ayant émergé il y a plus ou moins longtemps, le SNAKE en tête de liste, mais aussi DIO dans les attaques les plus Heavy et pour le lyrisme vocal (mon Dieu, mais ces voix... c'est magique!), JOURNEY pour les escapades légères et radiophoniques, et même FOREIGNER dans les instants les plus tendres.
Mais si la tendresse est indéniablement présente dans les mélodies de cet album, c'est assurément l'aspect le plus Hard qui a été privilégié, au point de souvent flirter avec un Heavy propre et carré. Si le tout est classique, nous avons quand même droit à quelques surprises un peu plus groovy, comme ce "The Only Way To Go" qui démarre sur un riff à la "Immigrant Song" du ZEP, avant de nous perdre dans les méandres de splendides superpositions vocales puissantes et envoûtantes.

La ligne à suivre est parfaitement définie par le morceau d'entame, brûlant comme un Heavy qui coule dans les veines d'accro à la guitare revendiquées, et "Say Goodbye To The Sun" et ses arrangements grandiloquents de citer l'héritage de Glenn HUGUES ou Jorn LANDE.
"Anymore" au contraire, se veut plus light, et adapte des harmonies plus légères sur une trame assez Hard classique, comme si Page prêtait sa guitare à un NIGHT RANGER en demande de surplus d'énergie. Refrain bien sur taillé dans le Rock, solo parfait de bout en bout, la recette est la meilleure, rien à dire.
On n'oublie pas pour autant notre petit coeur sensible en route, et on le laisse traîner du côté de "Long For The Days", lorgnant sévèrement du côté de FOREIGNER, mais celui de IV et non de "I Want To Know What Love Is", pour bien faire comprendre qu'on ne confond pas mièvrerie et tendresse mélodique. La semi ballade romantique "Changes" ranime pour quelques minutes l'esprit WHITESNAKE des 80's, tandis que "Scream" s'amuse à brouiller des pistes tracées entre le DIO le plus léger et le RAINBOW le plus sobre.

Dying To Live est un album classique dans le fond et la forme, mais qui exhale d'une sincérité qui ne peut être remise en cause. C'est un disque sincère, qui n'étonnera personne, mais joué par des musiciens au talent énorme, et qui se place de fait dans le haut du panier de la production Hard Mélodique de ces dix dernières années. Le genre d'oeuvre qui trouvera une bonne centaine d'acquéreurs seulement, un peu anachronique, mais qui représente un archétype d'art qui se fait assez rare, qu'on apprécie toujours autant, pourvu que l'on ait pas la mémoire courte.

Un album qui ne déçoit jamais, truffé de bonnes chansons, et tout sauf un vulgaire all star cast pour amuser la galerie.



Ajouté :  Samedi 16 Avril 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Joel Hoekstra's 13 Website
Hits: 4714
  
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