Nicky Sixx aura donc préféré rejoindre MOTLEY CRUE en tournée plutôt que de participer à ce nouvel album. Force est de constater qu’il a fait le bon choix. Car il n’y a pas grand chose de très novateur, ni de très mémorable.
Le groupe trouve le moyen d’enchaîner les banalités avec une constance qui force le respect et qui n’a d’égal que l’indifférence de l’auditeur. L’interminable « Tunnel of Love », « This Time Around » et son refrain plat , etc. « Lords Of The Mind » est un morceau assez lent bénéficiant d’un refrain-rengaine plutôt plaisant cependant il devient vite insupportable après plusieurs écoutes ; « White Trash » emprunte beaucoup au Punk-Rock teinté de Rock US, mais sans convaincre totalement ; « Brothers » pourrait être un titre intéressant : elle démarre avec un riff lourd hélas gâché par un refrain commercial insipide.
« Dead Man’s Ruin » est une copie de MOTORHEAD, toutefois London Legrand n’est pas Lemmy, et il a eu besoin de saturer son chant pour faire illusion ; inutile de dire que le résultat n’est pas convaincant.
Mais le comble du ridicule est sans conteste « Never Say Never » qui copie tellement GUNS & ROSES qu’il est difficile de ne pas rire en l’écoutant. Laurent Gerra fait des miracles !
Seule « Criminal » a suscité mon intérêt sur la durée : il s’agit d’un titre très lent jouant beaucoup sur l’émotion. Il est porté par une guitare électrique ne jouant que quelques notes espacées avec un break au vibrato avant que débarque un refrain assez entêtant.
Ça fait peu.