RAISE HELL groupe de Heavy Thrash Metal provenant de Stockholm en Suède, a été formé il y a déjà 10 ans (1996) par Jonas Nilsson (guitare), Niklas Sjöström (Basse) et Torstein Wickberg (Guitare). Peu de temps après il enregistre leur première démo Nailed et se retrouvent signé chez le géant allemand du Metal : Nuclear Blast. Trois albums sortent chez Nuclear : Holy Target, Not Dead Yet et Wicked Is My Game mais ce quatrième skeud, sort sur un label suédois Black Lodge Records.
Mis à part ce changement de label, le groupe a subit quelques changement de line up avec l’arrivé d’un nouveau chanteur : Jimmy Flällendahl permettant à Jonas Nilsson de se concentrer uniquement sur la guitare. Grâce à un registre vocal assez étendu, Jimmy permet à RAISE HELL de conquérir une rage supplémentaire dans ses morceaux.
Après s’être toujours principalement axé sur la musique, pour son nouvel album City Of The Damned, le groupe a misé sur l’ensemble de ce qui compose un morceau, c’est à dire il s’est appliqué à faire également attention aux textes et au chant. Et il faut reconnaître qu’il a réussi sa mission.
Bien que City Of The Damned n’ai pas été enregistré dans un studio très connu (le Tyroon avec Jörgen Svensson comme producteur), le mixage et la production sont de très bonne qualité donnant un aspect plus live, plus direct et plus heavy. Petite chose sympa et qui a son importance, la pochette est très réussie et soignée : il s’agit d’une peinture signée Mattias Norën.
Musicalement, RAISE HELL propose un Thrash direct avec quelques touches Heavy comme sur le titre « Reaper’s Calling ». Les allusions au Black présentes sur les opus précédents sont de plus en plus rares pour ne pas dire inexistantes. Beaucoup de morceaux sont un peu trop classique, sans réelle folie (« Devil’s Station », « Gosth I Carry »), d’autres ont carrément un tempo très lent… où est la folie des précédents albums ? Peut-être sur « My Shadows » mais cela n’est qu’éphémère. Heureusement qu’il y a le titre « City Of The Damned » qui est un véritable tube, tant le riff principal est réussi, le tempo entraînant, et la performance vocale remarquable.
Au final, on se retrouve avec un album de Thrash classique, bien fait, bien exécuté avec un son plus que correct. City Of The Damned n’est ni trop bon, ni trop mauvais, il contentera les amateurs de Thrash et les fans du groupe.