Comme bon nombre de groupes qui nous sont proposés depuis les années 80, la Suède est une des grandes scènes régionales européennes du Hard Rock : EUROPE, ARK ou des guitaristes de talent comme le caractériel mais talentueux Yngwie MALMSTEEN. Et voici donc les petits derniers, BLOODLIGHTS, dirigés par Captain POON, ex GLUCIEFER. Les suédois de BLOODLIGHTS se présentent comme étant un quatuor de Hard Rock à consonance Punk en provenance de Oslo. Formé en 2006, le quatuor norvégien dégage un Hard Rock fortement teinté d’influences des années 70 et 80. A l’image d’un THIN LIZZY, le groupe du Capitaine POON distille douze titres inscrits dans l’urgence et la vitalité sur ce premier album augurant de bonnes choses pour la suite. En effet, si BLOODLIGHTS ne change pas vraiment la donne dans le genre exercé, il n’en demeure pas moins que leurs titres sonnent assez frais et enthousiasmants. Les quatre frères de sang s’amusent de manière folâtre et cela s’entend. On ne leur en demandait pas plus si ce n’est de nous divertir.
Et c’est chose faite avec ce premier concours discographique enregistré à Berlin sous la houlette de Phil CAIVANO, accessoirement ex guitariste des psychédéliques américains de MONSTER MAGNET et qui assure un mixage plus qu’honnête sur cette galette. Alors que des touches Punk et Pop se font sentir ici et là, BLOODLIGHTS assène des titres charmants à l’énergie communicative tels que la speed et entrainante «Addiction», le titre phare de l’opus, ou bien des mélodies faciles, souples et également mémorisables aux refrains fédérateurs comme celui de «Easy Target» rappelant la gloire passée de HANOI ROCKS ou bien sur les très bonnes «Where The Stars Don’t Shine», «Hammer and The Wheel» et «Bullshit On Your Mind» qui font en tout cas de cet album un certain modèle de cohérence et d’énergie positive. Grace à des titres pêchus, l’intérêt des titres ne retombent pas, BLOODLIGHTS ne fait ni l’esbroufe ni ne s’évertue à épater la galerie, la preuve en est avec leurs brefs soli un tantinet superflus ou des morceaux plus «légers» comme la Rock Pop «Screwing Yourself» plutôt limitée. Plutôt sympathique, Captain POON et ses petits potes font en sorte de nous faire passer un bon moment, que l’on oublie plus tard mais bon c’est déjà çà.
Vous l’aurez compris, BLOODLIGHTS n’est certes pas l’album de la décennie, ce Bloodlights ne révolutionne pas le genre mais ce combo a au moins le mérite d’attirer notre attention durant cette douzaine de titres. Et c’est déjà pas mal…