ORPHANED LAND (il) - The Never Ending Way Of Orwarrior (2010)
Label : Century Media / EMI
Sortie du Scud : 25 janvier 2010
Pays : Israël
Genre : Metal Oriental
Type : Album
Playtime : 15 Titres - 78 Mins
Ali Baba nous avait bien planqué, au fond de sa caverne, ce si précieux bijou, ORPHANED LAND. Groupe créé en 1991, en Israël. Leurs débuts sont à tendance Death Metal. C’est avec leur premier album Sahara (1994) qu’ils vont introduire la musique traditionnelle orientale. Leur deuxième album, El Norra Alila (1996), quand à lui, se charge de porter un message pacifiste vers les différences de cultures, en additionnant le chant juif usuel et des sonorités arabes. Puis après avoir travaillés de longues années dessus, ORPHANED LAND nous offrent leur premier opus vraiment aboutit d’un point de vue metalleux, Mabool (2004).Autant dire que la terre orpheline n’allait pas rester longtemps dépeuplée.
En janvier 2010, c’est au tour de The Never Ending Way Of Orwarrior de nous envoûter. Les voilà de nouveau avec un bien majestueux présent. Un album chaleureux et teinté aux couleurs des mille et une nuits.
« Sapari » ouvre les festivités de manière assez terne, mais non représentative de ce déluge qui nous attend.
« From The Broken Vessels » nous fait retrouver avec plaisir ce mix de voix caverneuses puis de chants clairs parfaitement maîtrisé par Kobi Fahri (chant).
La moitié de l’album comporte des morceaux assez longs lui donnant une personnalité plus progressive, et lui permettant d’infuser chaque instrument, guitares incisives et techniques, instruments arabes, percussions en tous genres, et les claviers de Monsieur Steven Wilson (PORCUPINE TREE) qui se charge également de la production. L’orchestre arabe de Nazareth se joint à tout ce beau monde pour épicer les mélodies et transporter davantage la voix de Shlomit Levi (chant).
Yossi Saharon (guitare) nous propose encore de somptueux solos captivant. Le tout est rythmé efficacement par une batterie variée. Se mêlent aussi à ce magnifique exode, les flûtes, les violons, les sitars, les pianos, etc., de quoi nous dépayser vraiment.
Réellement, on peut dire que rien ne vaut la quantité si elle est sans qualité. Cette longue attente valait son pesant d’or. Une véritable invitation au déracinement et au partage des rites et coutumes israéliennes. Plus on l’écoute, plus on découvre, on en fait jamais le tour tant il recèle de surprises. D’ailleurs, je vais m’arrêter là car j’aurais trop à dire, et rien ne vaut mieux que de l’explorer par soi même. Superbe métissage ayant trouvé sa place dans l’univers du Metal.
Ajouté : Vendredi 27 Août 2010 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Orphaned Land Website Hits: 9122
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