Ce qui est frappant avec cette pochette et le visuel de cet album, c’est que l’on ne s’attend pas du tout à écouter du Black teinté de touches Grind. D’où une certaine stupeur ! Même s’il est évident qu’avec 19 titres pour une demi-heure pile poil de noise, on n’allait pas tomber sur un combo finlandais de Metal Progressif symphonique.
Avec ce Kill.Fucking.Everyone, les cinq barjots de WATCHMAKER ne sont pas venus nous narrer des comptines pour enfants. Ici, tout n’est que destruction, misère, nihilisme et désespoir. On doit bien se marrer avec les gars de WATCHMAKER !
Adeptes de rythmiques distordues et de légère cacophonie bien maîtrisée, WATCHMAKER a réussi son pari en créant des morceaux dépourvus d’humanité et de chaleur. Mais je ne sais pas pourquoi, cela ne prend pas !
Le son sec et âpre des titres apporte un côté froid et minimaliste, d’où la couleur déshumanisante des compositions. Mais là où les formations norvégiennes sont maîtres en la matière, il s’avère que WATCHMAKER a encore beaucoup de travail devant lui et la route sera longue !
Comme je vous le disais antérieurement, 19 plages en à peine trente minutes, les américains ne lambinent pas ! Et il est bien là, le problème car ces morceaux relativement courts sont tout de même très longs à ingurgiter et à digérer, si bien que cela devient vite un supplice d’écouter cet album d’un bout à l’autre.
Y étant parvenue, je ne recommencerais pas de sitôt. Un bon disque pour les tordus.